Les joints de claquage
Au sein de la masse crayeuse se dessinent des joints subhorizontaux, en fait oscillant de part et d’autre d’une surface horizontale. Cette fracturation emprunte préférentiellement certains horizons stratigraphiques, peut-être plus fragiles ou à la limite entre silex et craie. L’origine de ces joints est vraisemblablement sismique. Elle ne peut s’opérer que dans une craie ayant acquis une certaine maturité diagénétique. Voici quelques exemples.
Entre les silex A et B, on remarque 2 joints qui suivent en fait 2 niveaux de rares silex.
Entre les silex s -2 et s -3, un joint assez divagant reste inexpliqué.
Noter l’épaisseur et la compacité du HG Anvil, vu ici sur la tranche.
Sur cette autre coupe, le silex C est parcouru par un joint de claquage plus complexe, formé de segments se relayant.
Dans la craie homogène au-dessus du silex C, remarquez les joints plus courts, plus courbes et plus irréguliers.
Au-dessus vient un silex expansé remarquable.
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