dinoflagelles

Les kystes de Dinoflagellés

Les Dinoflagellés, aussi connus sous le nom de Dinophycées, sont apparues il y a plus de 400 millions d’années. Ces microalgues sont constituées par une grosse cellule, entourée le plus souvent par une structure membranaire complexe comprenant une thèque cellulosique formée de deux valves séparées transversalement par un sillon.

Les Dinoflagellés possèdent deux flagelles qui leur permettent  de se déplacer, mais sont aussi, pour certaines espèces, de capturer leur proie. Les Dinoflagellés sont des organismes phytoplanctoniques des eaux marines ou saumâtres,  tempérées et chaudes.
La moitié des espèces actuelles sont photosynthétiques grâce à leurs plastes. D’autres se nourrissent de plancton qu’elles capturent avec leur flagelle.

La plupart des espèces sont asexuées et se multiplient par fission. Certaines peuvent former des kystes (en anglais cysts) qui restent dormants jusqu’à apparition de conditions favorables.  15 à 20% des kystes sont constitués d’une membrane organique (sporo-pollénine) extrêmement résistante et
fossilisable. Ils ne sont pas affectés par la dissolution comme les microfossiles à test minéral.
Les kystes de Dinoflagellés hétérotrophes sont considérés comme des traceurs indirects de la productivité primaire.

En paléontologie, on peut recueillir les kystes fossiles en faisant réagir l’échantillon avec de l’HCl seul ou avec HF et en tamisant avec un tamis de nylon de 20 μm.

Cyclonephelium distinctum

Cyclonephelium distinctum : exemple de kyste de Dinoflagellé, d’après FitzPatrick

dinoflagelles

Palynozonation par dinoflagellés du Cenomano-Turonien d’Angleterre méridionale, d’après Fitzpatrick, 1995