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Le hard-ground Hope Gap

Position du hard-ground Hope Gap au sein du Coniacien inférieur d’Angleterre

Description largement empruntée de Mortimore.
Au locus « Hope Gap Steps », près de Seaford (Sussex), le HG Hope Gap est le plus élevé d’une série de hard-grounds ou de craies noduleuses ferrugineuses rougeâtres. Il faudrait donc mettre ce terme au pluriel. Au-dessus, se place un sheet-flint, puis encore au-dessus des craies calcarénitiques tendres avec des figures de slump et des lamines avec des silex brisés.
C’est au sommet de cette unité que se place le mince filet dit « marne Beeding » qui contient les variétés les plus gibbeuses de Micraster decipiens.
Des surfaces encroûtées d’huîtres (Cremnoceramus inconstans) peuvent être observées, ainsi que de petits bivalves perforants.
La surface supérieure du HG Hope Gap est convoluée et légérement glauconitisée.
Les HG Hope Gap sont encadrés par deux unités slumpées :

  • une unité slumpée supérieure (celle dont il vient d’être question),
  • une unité slumpée inférieure, montrant un développement encore plus spectaculaires d’échardes de silex brisés, en lamines plissées dans une matrice boueuse originellement mobile. Parfois, de gros silex Thalassinoides sont rassemblés en amas, suggérant un transport significatif. Cette unité peut être rapprochée du niveau Briquedalles entre St. Pierre-en-Port et Les Grandes Dalles.

Un forçage tectonique ou sismique semble être nécessaire pour vaincre la résistance au cisaillement. Ces tectonites seraient donc des horizons paléosismiques.

Le hard-ground Hope Gap est figuré à :
Seaford (Sussex) par Mortimore et al. (2001),
Whitecliff (île de Wight) par Mortimore et al. (2001)
Douvres (Kent) par Mortimore et al. (2001).

Dans le Pays de Caux, l’identification des hard-grounds Hope Gap en falaise repose essentiellement sur leur coloration, plus sombre, plus rougeâtre.

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