Le Cap d’Antifer
Le Cap d’Antifer n’est pas une pointe aigüe mais correspond à un changement d’orientation des falaises. Au S jusqu’au Havre, cette orientation est presque S-N. Au N, elle prend progressivement un azimuth vers l’E. Les causes de cette morphologie ne sont pas totalement connues. On ne peut franchir le cap par le platier, même par Basse Mer de Vives-Eaux, c’est un des rares endroits du littoral en ce cas.
Le phare à éclat (20 s), sans gardien, culmine à 38 mètres au-dessus du sol, au sommet d’une tour octogonale édifiée en 1955. On peut accéder au phare par une petite route depuis le village de La Poterie-Cap d’Antifer, mais sa visite est interdite. Sous le phare, l’anse marine découpée dans 100 mètres de craies abruptes, est fréquentée de nombreux oiseaux marins. Le coup d’œil plongeant est impressionnant, mais gare à la chute.
Une mauvaise piste, à peine carrossable, conduit à la petite valleuse du Fourquet (belles coupes de la partie supérieure du Cénomanien) d’où un escalier mène à une crique encore préservée d’un tourisme envahissant. A basse mer, en remontant vers le phare, on pourra traverser la première « porte » (Porte de la Bouée, Rodet) connue depuis Le Havre (à l’extrême gauche de la photo), à moins que les galets ne l’aient temporairement obturée.
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