La séismite Ormelet
On désigne ici, sous le terme de séismite Ormelet, un ensemble de couches affectées par un paléoséisme au cours du Santonien moyen. Les indices consistent principalement en une fracturation synsédimentaire affectant la craie et les silex. Il n’est pas possible d’assurer l’unicité du paléoséisme mais elle semble vraisemblable.
Les niveaux les plus profonds affectés se placent au-dessus du silex double (noté -2 sur les photos) et il s’agit de craie parcourue par un réseau anastomosé de fractures courbes.
Le silex au-dessous du silex W3 » est celui qui paraît le plus affecté par des transformations. Le cisaillement s’est produit à l’interface supérieure du silex et s’est propagé horizontalement en émettant des diverticules obliques vers le haut.
La couche de craie entre le silex +3 et +4 est typiquement parcourue de joints de fracturation à longues ondulations, remplies ou non de silice.
Le silex W3 » paraît globalement peu affecté, mais on constate latéralement qu’il se disloque et se fracture en éléments anguleux et flottants (voir les deux états sur la photo).
Le joint Ormelet, au-dessus du silex W3 », est un joint continu et régulier, se suivant sur plusieurs centaines de mètres. Il pourrait être une marne de décantation, mais son aspect net et tranché incite plutôt à le considérer comme un simple joint mécanique.
Actuellement, l’opinion retenue est de placer le sommet de la séismite soit sous le silex W3 » (faible discontinuité) soit mieux encore au sommet du hard-ground Ormelet qui est une véritable discontinuité sédimentaire (cf. photo suivante). Cette interprétation n’est pas définitive.
Hard-ground Ormelet
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