Sous-séquence (?) Ce5b
De la marne Fourquet à la marne Beaurepaire (partie supérieure de la Zone à Acanthoceras jukesbrownei).
- 6 couplets: silex sF1 à sF6, marnes mF1 à mF6.
La marne Fourquet (mF1) constitue avec les 2 marnes suivantes (mF2 et mF3) un triplet qui s’apparente aux marnes à pycnodontes décrites en Angleterre et dans le Boulonnais, ou encore aux couplets D01 à D03 de GALE. L’anomalie isotopique négative dite MCE II (sensu WILMSEN) pourrait être localisée à ce niveau.
Les 6 couplets qui suivent la marne Fourquet présentent une teinte plus grise par rapport aux couches encadrantes. Elle traduit une granulométrie plus grossière. Cette particularité lithologique peut être rapprochée de celle du niveau qualifié de JUKES-BROWNE Bed 7 (JBB7) ou de banc à « laminated structures » (figures d’érosion en relief sur les surfaces altérées), servant de repère dans les coupes anglaises (équivalent au Nettleton Stone également). Ces structures sont nettes au-dessus du silex double Fouquet. C’est au-dessus de ce JBB7 que débute la formation de la « White Chalk » en Angleterre.
Le “silex Fourquet” constitue un horizon remarquable et constant, dans les falaises littorales ou en bordure de la Seine. Il s’agit d’un binôme de 2 silex (sF3 et sF4) noirs, épais et quasi-continus, qui n’a pas d’équivalent dans la stratigraphie locale. JUIGNET (1974) le qualifie dans ses coupes de « double cordon repère de silex noirs ».
Entre la marne Fourquet et le silex Fourquet, la craie est traversée par des joints obliques ou ondulés dont l’origine reste inconnue (sédimentaire ou sismique). De part et d’autre du silex Fourquet, présence de quelques Acanthoceras jukesbrownei souvent difficiles à extraire.
- Marne Beaurepaire.